Publié le 12 mars 2024

Contrairement à l’image d’un « don » magique, le Reiki est une discipline accessible à tous, basée sur une philosophie de vie et non sur des pouvoirs surnaturels. Cet article explique que son efficacité ne réside pas dans une promesse de guérison miracle, mais dans sa capacité à créer un espace de relaxation profonde où le corps peut enclencher ses propres mécanismes d’auto-régulation. Il s’agit moins d’un traitement que d’un accompagnement vers un meilleur équilibre intérieur.

Le mot « Reiki » suscite aujourd’hui autant de curiosité que de scepticisme. D’un côté, des témoignages parlent d’apaisement profond, de douleurs envolées et de transformations intérieures. De l’autre, des voix s’élèvent pour dénoncer une pratique sans fondement scientifique, parfois à la lisière du charlatanisme. Pris entre ces deux extrêmes, il devient difficile de se forger une opinion juste. On entend parler d’énergie universelle, de chakras et d’imposition des mains, un vocabulaire qui peut sembler ésotérique et distant de nos préoccupations quotidiennes.

Cette confusion est naturelle. La plupart des explications se concentrent sur la promesse d’un résultat, oubliant l’essentiel : le processus. Et si la véritable clé n’était pas de savoir si « le Reiki marche », mais plutôt de comprendre ce qu’il est vraiment, ce qu’il n’est pas, et dans quelles conditions il peut nous accompagner ? Car le Reiki est bien plus qu’une simple technique de soin ; c’est une invitation à l’écoute de soi, une discipline douce qui demande autant au praticien qu’au receveur.

Cet article se propose de vous offrir une vision humble, posée et pédagogique. En tant qu’enseignant, mon but n’est pas de vous convaincre, mais de vous donner les clés de compréhension. Nous explorerons ensemble ses racines philosophiques, le déroulement concret d’une séance, ce que l’on peut (ou non) ressentir, et sa place juste et légitime aux côtés de la médecine conventionnelle. L’objectif : que vous puissiez, en toute connaissance de cause, décider si cette voie est faite pour vous.

Pour vous guider à travers cette exploration nuancée, nous aborderons les points essentiels qui permettent de saisir l’essence du Reiki, bien au-delà des clichés.

L’histoire et les 5 idéaux du Reiki : les racines d’une pratique bien plus profonde qu’un simple soin

Pour comprendre le Reiki, il faut remonter à ses origines, au Japon du début du XXe siècle. Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas une pratique ancestrale millénaire, mais une méthode structurée bien plus récemment. Comme le rappellent les historiens de la pratique, sa forme actuelle a été développée en 1922 par un bouddhiste japonais appelé Mikao Usui, qui aurait transmis ses enseignements à plus de 2 000 personnes. La démarche de Mikao Usui n’était pas seulement de « soigner » les autres, mais de proposer un chemin d’éveil et d’hygiène de vie spirituelle accessible à tous.

C’est ici que l’on touche au cœur du Reiki, souvent oublié au profit de la seule technique d’imposition des mains. Mikao Usui a légué ce que l’on nomme les « Cinq Idéaux » (ou Gokai en japonais). Il s’agit de préceptes simples à méditer et à appliquer au quotidien pour cultiver un esprit sain. Ces idéaux ne sont pas des commandements, mais des invitations à une discipline intérieure douce et constante :

  • Juste pour aujourd’hui, ne te mets pas en colère : Une invitation à observer nos émotions de colère sans les laisser nous submerger.
  • Juste pour aujourd’hui, ne te fais pas de souci : Un rappel à vivre dans le présent, en lâchant prise sur les angoisses liées au futur ou les regrets du passé.
  • Juste pour aujourd’hui, sois rempli de gratitude : Cultiver la reconnaissance pour les petites et grandes choses de la vie.
  • Juste pour aujourd’hui, accomplis ton devoir avec diligence : Agir avec honnêteté et intégrité dans son travail et ses responsabilités.
  • Juste pour aujourd’hui, sois bienveillant envers les autres : Étendre le respect à tous les êtres vivants.

Ces cinq piliers montrent que le Reiki n’est pas une solution passive que l’on reçoit, mais une pratique active qui commence par soi. Le soin énergétique n’est qu’une facette d’un système bien plus vaste visant l’harmonie et l’équilibre personnel. C’est en comprenant cette philosophie que la pratique prend tout son sens.

Loin d’être de simples règles morales, ces idéaux sont le véritable moteur de la capacité d’auto-guérison que le Reiki cherche à stimuler.

Le déroulement d’une séance de Reiki, étape par étape : à quoi vous attendre concrètement ?

Une séance de Reiki standard dure généralement entre 45 et 75 minutes et se déroule dans une atmosphère calme et apaisante. Pour une personne qui découvre, il est essentiel de savoir qu’il ne s’agit ni d’un massage ni d’une consultation psychologique, mais d’un temps pour soi, où l’on n’attend rien d’autre de vous que d’accueillir ce qui vient. Le praticien commence toujours par un entretien préalable pour comprendre vos attentes, répondre à vos questions et établir une alliance thérapeutique basée sur la confiance.

L’aspect pratique d’une séance est très simple et ne demande aucune préparation particulière. L’illustration ci-dessous vous donne une idée de l’ambiance et de la posture durant un soin.

Vue d'ensemble d'une séance de Reiki montrant les positions des mains du praticien

Comme vous pouvez le voir, la personne qui reçoit le soin (le « receveur ») est allongée sur une table de massage, entièrement habillée. Le confort est primordial ; il est donc conseillé de porter des vêtements souples. Le praticien pose alors légèrement ses mains sur différentes parties du corps (tête, épaules, ventre, genoux, pieds…) ou les maintient à quelques centimètres au-dessus. Chaque position est tenue quelques minutes, dans le silence ou avec une musique douce.

Côté tarifs, une séance peut varier en fonction du lieu et de l’expérience du praticien, se situant généralement entre 50 et 90 euros. Il est important de voir cela comme un investissement dans son propre bien-être, au même titre qu’une séance d’ostéopathie ou de sophrologie.

Votre feuille de route pour une séance de Reiki : les points à vérifier

  1. Entretien préalable : Le praticien prend le temps de vous écouter, d’expliquer sa méthode et de définir avec vous un cadre sécurisant.
  2. Installation confortable : Vous vous allongez habillé sur une table, dans une tenue où vous vous sentez à l’aise, souvent sous une couverture légère.
  3. Imposition des mains : Le praticien suit un protocole de positions ou agit de manière intuitive, toujours avec un toucher respectueux et non-intrusif.
  4. Accueil des sensations : Votre seul « travail » est de fermer les yeux, de respirer calmement et d’observer ce qui se passe en vous, sans jugement.
  5. Phase d’intégration : Un temps d’échange est prévu après le soin pour partager votre ressenti (si vous le souhaitez) et recevoir des conseils pour les heures qui suivent.

L’essentiel est de se sentir en sécurité et respecté tout au long du processus, ce qui est la marque d’un praticien professionnel et bienveillant.

Que ressent-on pendant un soin Reiki ? (Et si on ne ressent rien ?)

C’est la question que se posent la plupart des personnes avant une première séance. Les témoignages sont extrêmement variés, et c’est tout à fait normal, car chaque individu est unique. Le plus souvent, les gens décrivent un état de relaxation profonde, comme s’ils flottaient entre veille et sommeil. C’est un signe que le système nerveux parasympathique, responsable de la détente et de la récupération, est activé. Cet état à lui seul est déjà bénéfique.

Au-delà de cette détente, des sensations physiques peuvent apparaître au niveau des zones où le praticien pose ses mains, ou ailleurs dans le corps. Ces ressentis sont multiples et imprévisibles.

Vous pouvez ressentir de la chaleur, du froid, des picotements, des vibrations, comme un courant électrique. Parfois, pas de réelles sensations énergétiques à la première séance, mais cela ne veut pas dire que rien ne se passe. C’est une question de sensibilité à l’énergie qui se manifestera de toute façon aux séances suivantes.

– Témoignage d’un receveur, Kaizen No Michi

Le point le plus important à intégrer est celui-ci : ne rien ressentir de particulier est aussi une expérience valide. L’absence de sensations spectaculaires n’est absolument pas un signe que « ça ne marche pas ». Certaines personnes sont moins sensibles aux perceptions subtiles, ou bien leur corps intègre l’information de manière plus discrète. Parfois, les effets ne se manifestent pas pendant la séance, mais dans les heures ou les jours qui suivent : une nuit de sommeil particulièrement réparatrice, une sensation de clarté mentale, ou une émotion qui se libère soudainement.

L’invitation du Reiki est de passer de « chercher à ressentir quelque chose » à simplement « accueillir ce qui est là ». C’est un apprentissage en soi, un premier pas vers une plus grande écoute de son propre corps.

Les différents degrés de Reiki : à quoi servent les initiations ?

Lorsqu’on s’intéresse au Reiki, on entend rapidement parler de « degrés » ou de « niveaux ». Il ne s’agit pas d’une hiérarchie de pouvoir, mais d’un parcours pédagogique structuré qui permet d’intégrer la pratique progressivement. Traditionnellement, on compte trois degrés principaux, parfois complétés par un quatrième qui est celui de la maîtrise enseignante.

Chaque degré est transmis lors d’un stage de formation qui inclut des enseignements théoriques, de la pratique et un rituel appelé « initiation » (ou harmonisation). Ce rituel est un moment symbolique où l’enseignant active la capacité de l’élève à canaliser l’énergie Reiki pour lui-même et pour les autres. C’est une transmission qui se fait de maître à élève.

  • Le 1er degré (Shoden) : C’est la porte d’entrée. L’enseignement est centré sur l’histoire, les idéaux et, surtout, sur l’auto-traitement. L’élève apprend les positions des mains pour pratiquer sur lui-même au quotidien. C’est le degré fondamental de la connexion à soi. On peut également pratiquer sur ses proches.
  • Le 2ème degré (Okuden) : Ce niveau approfondit la pratique. L’élève reçoit les trois premiers symboles Reiki, qui sont des outils pour focaliser l’intention et agir sur des plans plus subtils (mental, émotionnel). Ce degré permet notamment la pratique du soin à distance.
  • Le 3ème degré (Shinpiden) : Souvent appelé « degré de maître praticien », il introduit le symbole du maître. Il s’agit d’un engagement plus profond sur son chemin personnel. Ce niveau vise à développer une compréhension plus intuitive et spirituelle de la pratique, au-delà de la technique.

Pour ceux qui souhaitent aller plus loin et transmettre à leur tour, il existe un 4ème degré (Maître Enseignant). Cette formation prépare à enseigner tous les niveaux et à réaliser les rituels d’initiation. Devenir maître enseignant est un engagement à long terme qui demande beaucoup de pratique, d’humilité et d’intégration des principes du Reiki dans sa propre vie.

Le parcours des degrés est donc un cheminement personnel, où chaque étape ouvre de nouvelles perspectives sur soi-même et sur sa relation au monde.

Reiki et méditation : faut-il choisir ou peut-on les associer pour plus de bénéfices ?

La question de l’association entre le Reiki et la méditation est fréquente, car les deux pratiques visent un état de calme intérieur et de présence. La réponse est simple : non seulement il n’y a pas à choisir, mais les deux sont intrinsèquement liés et se renforcent mutuellement. En réalité, une séance de Reiki est, par nature, une forme de méditation passive pour le receveur et une méditation active pour le praticien.

Pour le receveur, le fait d’être allongé, les yeux fermés, et d’être invité à porter son attention sur ses sensations corporelles est une pratique de pleine conscience (mindfulness) en soi. On apprend à observer ses pensées sans s’y accrocher, à accueillir les émotions sans jugement, exactement comme dans une méditation assise. Le Reiki peut même être une porte d’entrée plus facile vers la méditation pour ceux qui ont du mal à « ne rien faire », car le cadre du soin et le contact des mains du praticien servent de point d’ancrage.

Pour le praticien, donner un soin Reiki demande un état de présence totale. Il doit faire le vide mental pour devenir un canal neutre et bienveillant. Cette focalisation de l’attention est une pratique méditative intense. D’ailleurs, le système de Mikao Usui intégrait dès l’origine des techniques de méditation japonaises spécifiques. La plus connue est la méditation Gassho, qui se pratique assis, les mains jointes devant le cœur, en se concentrant sur le point de contact entre les deux majeurs. C’est une méthode simple pour calmer le mental et se centrer avant un soin ou comme pratique quotidienne.

Associer les deux approches est donc une excellente idée. Pratiquer la méditation régulièrement peut augmenter sa sensibilité aux perceptions subtiles durant un soin Reiki. Inversement, recevoir des soins Reiki peut aider à atteindre des états de quiétude plus profonds pendant la méditation. Ils forment un duo puissant pour quiconque cherche à réduire son stress et à cultiver une plus grande paix intérieure.

Plutôt que de les opposer, il est bien plus juste de les voir comme deux sentiers qui mènent au même sommet : une meilleure connaissance de soi.

Le Reiki peut-il remplacer la médecine ? Comprendre son rôle de « soin de support »

C’est un point absolument crucial à clarifier, et la réponse est sans ambiguïté : non, le Reiki ne remplace en aucun cas la médecine conventionnelle. Aucun praticien de Reiki sérieux et éthique ne vous demandera jamais d’arrêter un traitement médical, de modifier une posologie ou de reporter une consultation avec un médecin. Le faire serait non seulement illégal (exercice illégal de la médecine), mais aussi profondément irresponsable. Le Reiki n’est pas une médecine, il ne guérit pas les maladies au sens médical du terme.

Alors, quelle est sa juste place ? Le Reiki est ce que l’on appelle un « soin de support » ou une pratique de bien-être complémentaire. Son rôle n’est pas de traiter la maladie, mais d’accompagner la personne qui la traverse. Il agit sur d’autres plans : il aide à réduire le stress et l’anxiété liés à la maladie, il favorise un sommeil de meilleure qualité, il peut apaiser certaines douleurs et, de manière générale, il améliore le confort et le moral du patient. En renforçant les ressources intérieures de la personne, il l’aide à mieux supporter les traitements conventionnels, qui peuvent être lourds.

Le Reiki n’est pas considéré comme une médecine à part entière. En effet, ses effets positifs n’ont pas été prouvés sur un échantillon de personnes suffisamment élevé.

– Mon Vanity Idéal, Article sur le soin énergétique japonais

Cette approche complémentaire est de plus en plus reconnue, y compris dans le milieu hospitalier. Des expérimentations sont menées pour intégrer le Reiki en oncologie, en soins palliatifs ou en dialyse. Par exemple, une expérimentation menée en 2021 à l’hôpital du Vert Galant a montré qu’après des soins Reiki, les patients dialysés prenaient moins de somnifères et d’antalgiques et voyaient leur moral et leur sommeil s’améliorer. Ces résultats ne « prouvent » pas que le Reiki guérit l’insuffisance rénale, mais ils démontrent son immense valeur en tant que soutien au bien-être global du patient.

Il s’agit donc d’ajouter un outil à sa boîte de bien-être, et non de jeter ceux que la médecine met à notre disposition.

Crise de larmes ou calme plat : les réactions émotionnelles pendant un soin Reiki

Le corps humain n’est pas qu’une mécanique biologique ; il est aussi le réceptacle de nos émotions. Le stress, les peines, les frustrations non exprimées peuvent s’y loger, créant ce que l’on appelle des tensions ou des « blocages ». L’état de relaxation profonde induit par un soin Reiki peut permettre à ces émotions enfouies de remonter à la surface pour être libérées. C’est un processus naturel et souvent très sain.

Il n’est donc pas rare qu’une personne se mette à pleurer sans raison apparente pendant une séance. Ces larmes ne sont généralement pas des larmes de tristesse, mais des larmes de libération. Il peut aussi y avoir des rires soudains, des frissons, ou une sensation de colère qui traverse l’esprit avant de s’apaiser. Il est essentiel de comprendre que toutes ces manifestations sont normales et bienvenues. Un bon praticien saura créer un espace sécurisant pour que vous puissiez vivre ces émotions sans jugement ni analyse.

Le Reiki favorise également l’émergence de la mémoire corporelle, des émotions peuvent refaire surface, c’est le signe qu’elles se libèrent… Tout cela est normal.

– Corinne Bouty, Kaizen No Michi – Usui Reiki Ryoho

À l’inverse, il est tout aussi possible de ne vivre aucune réaction émotionnelle particulière et de simplement ressentir un calme plat, une grande paix intérieure. Cela ne signifie pas que le soin est moins « efficace ». Cela peut vouloir dire que la personne avait avant tout besoin de repos et de quiétude, ou que les libérations se feront plus subtilement dans les jours suivants. Il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » réaction. Chaque séance est unique, car vous êtes unique à chaque instant.

Le plus important est de s’autoriser à être simplement soi-même, avec tout ce que cela comporte d’émotions, de calme, de rires ou de larmes.

À retenir

  • Le Reiki est autant une discipline de vie (basée sur 5 idéaux) qu’une technique de soin, ce qui le distingue d’une simple thérapie passive.
  • Il doit toujours être considéré comme un « soin de support » complémentaire et ne jamais se substituer à un avis ou un traitement médical.
  • Les ressentis pendant une séance sont personnels et variés ; l’absence de sensation ou de réaction émotionnelle est une expérience tout aussi valide qu’une autre.

Le pouvoir au bout des doigts : démystifier la pratique de l’imposition des mains

L’imposition des mains est le geste le plus emblématique du Reiki, et aussi le plus sujet à fantasmes. On imagine un « pouvoir » qui passerait des mains du praticien au corps du receveur. Or, la vision juste est plus subtile et plus humble. Le praticien de Reiki ne « donne » pas sa propre énergie ; il ne « prend » pas non plus le mal-être de l’autre. Il se place en tant que canal, laissant l’énergie universelle (le « Ki ») circuler à travers lui pour aller là où le corps du receveur en a le plus besoin. Les mains ne sont qu’un point de focalisation, un outil pour diriger l’attention et l’intention bienveillante.

Ce geste, au-delà de toute considération énergétique, a une portée psychologique et physiologique puissante. Un toucher doux, respectueux et non-intrusif active la production d’ocytocine, l’hormone de l’attachement et de la sécurité, ce qui contribue à l’état de relaxation profonde. Il répond à un besoin humain fondamental de contact et de réconfort. L’imposition des mains n’est donc pas un acte magique, mais un geste qui met en route des processus naturels d’apaisement.

Même si la science peine à expliquer les mécanismes exacts, des études cliniques commencent à objectiver ses effets. Par exemple, une étude clinique sous contrôle médical a mesuré une baisse de stress de 36% en moyenne après une seule séance de 45 minutes, un résultat significatif qui montre un impact réel sur le système nerveux. Le Reiki ne demande pas de « croire » pour fonctionner, mais simplement d’être ouvert à l’expérience.

Finalement, le plus grand « pouvoir » au bout des doigts n’est pas une force mystérieuse, mais la capacité à offrir un espace d’écoute, de présence et de bienveillance, permettant à l’autre de se reconnecter à ses propres ressources intérieures. Si vous êtes curieux, la meilleure approche est de trouver un praticien certifié et d’expérimenter par vous-même, sans attente et avec un esprit ouvert.

Rédigé par Anh Nguyen, Maître Anh Nguyen pratique et enseigne les arts énergétiques traditionnels (Qi Gong, Tai Chi) depuis plus de 20 ans, en parallèle de son expertise en Médecine Traditionnelle Chinoise. Elle est une référence pour sa capacité à expliquer la circulation du Qi et ses effets sur la santé globale.